Le Gouvernement vient de "dévoiler" sa réforme des retraites : elle s’inscrit dans le droit fil des précédentes mesures des gouvernements Sarkozy-Fillon, en rupture d’avec les espoirs nés chez les salariés qu’un gouvernement de gauche serait de leur côté.

Le discours est le même : l’allongement de l’espérance de vie rend nécessaire de travailler pour l’Etat ou un patron plus longtemps, les recettes adoptées vont encore dans le même sens : allongement de la durée de cotisation, donc baisse des pensions ; rien sur la taxation des dividendes, du patrimoine…

Certaines promesses sont encore faites : réduction des inégalités hommes-femmes, inclusion des périodes d’apprentissage, prise en compte de la pénibilité… mais on attend leur concrétisation. Ne serait-il d’ailleurs pas plus simple de faire la liste des métiers et emplois non pénibles que l’inverse ?

Quant à la "concertation" affichée comme nouvelle forme de gouvernance, on peut être étonné de voir le Ministre dévoiler ses projets dans les minutes qui ont suivi le départ de la dernière Fédération, en l’occurrence la FSU. Quelle capacité de synthèse !

Donc, comme avant, il est indispensable que les salariés, dans le Public comme dans le Privé, fassent entendre leur voix, de manière le plus unitaire et massif possible, pour refuser une nouvelle dégradation du système de retraite.



MANIFESTATION A PARIS LE 10 SEPTEMBRE

PLACE DE LA REPUBLIQUE

En pièce-jointe, les analyses de la FSU