Cher-e collègue,

Notre ministre communique sur la confiance que nous devrions lui accorder mais la réalité dément les discours.

En collège, la situation est contrastée selon les académies, mais globalement les moyens pour la rentrée 2018 diminuent alors que nous accueillerons davantage d’élèves.

Les options, LVER, langues anciennes, chorale, ne sont pas financées, la charge de travail du fait des effectifs et des nombreuses réunions de plus en plus lourde.

Le SNES-FSU continue de demander une remise à plat des modalités d’évaluation des élèves, en particulier en ce qui concerne le socle et le brevet.

https://www.snes.edu/Reforme-du-college-rien-n-est-resolu.html

En lycée, la réforme a été annoncée aux médias sans véritable temps de discussion avec les personnels.

Si l’argumentation du SNES-FSU a permis d’éviter la semestrialisation des enseignements et le dépeçage de la voie technologique, c’est tout de même un lycée général modulaire qui est proposé, et le ministre ne dit pas un mot de son financement (travail en groupes, options).

L’architecture proposée renforcerait la concurrence entre disciplines pour l’ouverture des spécialités.

La nécessité pour les élèves de s’engager dès la fin de Seconde dans une combinaison de spécialités en lien avec Parcoursup et les attendus du supérieur renforcerait les déterminismes sociaux et de genres.

Et enfin, nous comptons 29 épreuves réparties sur Première et Terminale dans le bac « simplifié » proposé par le ministre, dont une bonne part reposerait sur une organisation locale. Ce dispositif entraînerait une pression accrue sur les élèves comme les enseignants.

Le SNES FSU avec l’interfédérale (organisations syndicales et de jeunesse) appelle à participer aux différentes actions déjà programmées et entend poursuivre son combat pour une réforme du lycée véritablement progressiste.

https://www.snes.edu/Lycee-bac-post-bac-s-informer-et-agir.html

Nos métiers se complexifient, notre charge de travail augmente, et nos salaires baissent. Où est la reconnaissance promise ? https://www.salairecorrectexige.fr/

La situation doit évoluer ; les actions menées dans différents secteurs (pénitentiaire, EPHAD, etc.) ont montré que la mobilisation des personnels pouvait faire bouger les lignes.

C’est pourquoi le SNES-FSU appelle les personnels à se mobiliser pour une revalorisation salariale dans la fonction publique, pour de meilleures conditions de travail, pour d’autres réformes du système éducatif.

Accéder à la consultation syndicale sur les services publics : https://www.snes.edu/Les-services-publics-ne-sont-pas-a-vendre.html

A l’appel de la majorité des fédérations de fonctionnaires, avec les organisations étudiantes et lycéennes, toutes et tous en grève et dans la rue le jeudi 22 mars.

Bons congés,

Cordialement,

Frédérique Rolet, secrétaire générale

Benoît Teste, Valérie Sipahimalani, Xavier Marand, secrétaires généraux adjoints