Le C.T.P.D. de Val d’Oise était convoqué ce vendredi 21 janvier pour examiner les moyens accordés au Val d’Oise pour la rentrée prochaine.
Moyens en baisse, fermetures et fusions d’écoles, suppressions de postes (122 dans le second degré, 78 dans le premier degré), la rentrée s’annonce encore plus difficile que les précédentes.
Parallèlement, et dans la même veine, l’ Administration contourne pour les neutraliser, les règles du paritarisme : documents fournis trop tardivement pour être examinés par nos militants, fichiers impraticables que nous devons saisir pour permettre le travail pour lequel les Personnels nous ont élus, communication des documents, dans le second degré, aux chefs d’établissement avant leur examen en Commission.
Les syndicats de la FSU 95 (SNES, SNEP, SNUEP, SNUIPP) avaient donc appelé à un rassemblement devant l’IA et ont décidé de ne pas siéger aujourd’hui pour marquer leur désapprobation quant aux moyens et au fonctionnement des instances.Les deux autre syndicats présents au CTPD (F.O. et Unsa), probablement moins choqués par les conditions de la rentrée 2011 et les atteintes au paritarisme, ont choisi d’y rester.
Faute de quorum, le CTPD a été re-convoqué mardi prochain.
Notre communiqué de presse en pièce-jointe.
DECLARATION FSU AU CTPD DU 21 JANVIER 2011
Le CTPD convoqué ce jour est chargé d’examiner la préparation de la rentrée 2011 dans les établissements du second degré.
Le département du Val d’Oise, pourtant enfin reconnu par le Recteur en CDEN il y a trois ans comme très défavorisé en moyens d’enseignement sera privé à la rentrée prochaine de 122 emplois dans le second degré et 78 emplois dans le premier degré.
Cette politique se traduira donc à la prochaine rentrée par une aggravation des conditions de travail des personnels et des conditions d’études des élèves.
D’autre part, nous avons appris que les Chefs d’établissement ont eu connaissance de leur DGH avant même la tenue de cette instance paritaire. Nous réaffirmons notre attachement au paritarisme.
Nous entendons dénoncer la politique de désengagement de l’Etat et affirmer que le Service Public d’Éducation mérite et a besoin d’une autre politique qui n’accentue pas la ségrégation scolaire et sociale et qui ne remette pas en question les missions et la formation des Personnels.
C’est pour ces raisons que nous refusons de siéger aujourd’hui au CTPD.