Les agents font face à une détérioration de leurs conditions de vie et des conditions d’exercice de leur métier. Aucun agent n’est épargné :

• La politique d’austérité menée par les gouvernements de gauche comme de droite a conduit à une baisse généralisée des salaires (en 1980, un enseignant débutant gagnait l’équivalent de 2,1 fois le SMIC, en 2016, 1,1 fois seulement).

• Les politiques salariales mises en place visent à renforcer les inégalités et la concurrence entre les agents et entre les services (des primes sont attribuées dans la plus grande opacité),

• Le management néolibéral accroît l’empêchement au travail et le mal-être des agents,

• Les conditions d’exercice sont de plus en plus difficiles. Les agents font ainsi face à une violence croissante qui n’épargne personne : les professeurs, les agents de Pôle emploi, les agents des collectivités territoriales, les médecins, les infirmiers, les policiers, les pompiers… Le nombre de suicide augmente !

• Le traité de libre échange entre l’UE et le Canada, comme le futur traité avec les États-Unis, accroît l’inquiétude des agents.

La dégradation des services publics empêche d’apporter aux citoyens les services dont ils ont besoin ce qui accroît les inégalités, l’État ne joue plus son rôle redistributeur.

Pour la défense des services publics, pour la défense des agents des services publics, toutes les professions doivent faire entendre leurs voix pour dénoncer leurs conditions de travail et faire entendre leurs revendications.

C’est pourquoi plusieurs grands mouvements actions vont s’organiser :

• Le 8 novembre : action des agents hospitaliers (à Paris, à 10 heures, sur le parvis de la gare Montparnasse).

• Le 15 novembre : action des agents des collectivités territoriales.

• Le 17 novembre : laction des infirmiers de l’Éducation nationale (à Paris, à 9h, à la bourse du travail, métro République, rue du château d’eau)

• Le 29 novembre, ce sont tous les agents de la fonction publique qui mèneront des actions