A 2 jours de la fermeture du scrutin, la FSU exprime sa plus vive préoccupation quant au déroulement de ces élections et de son possible effet sur le taux de participation. Celles-ci vont pourtant être la clé pour établir la représentativité des organisations syndicales.
Force est de constater que les ministères n’ont pas pris la mesure des enjeux démocratiques de ce scrutin et les difficultés se multiplient écartant du vote nombre de personnels. C’est inacceptable. Ainsi, au ministère de la Justice, le scrutin a dû être reporté. Dans de nombreux ministères, les difficultés sont multiples que ce soit dans les votes par correspondance comme au MEDDLT ou à l’Education nationale avec le vote électronique : problèmes de réception du matériel de vote, électeurs non inscrits, dysfonctionnements informatiques…
Pourtant, dans un contexte de crise qui pèse essentiellement sur les salariés, face à un gouvernement occupé à supprimer les emplois publics dégradant chaque jour un peu plus la qualité des services aux publics et les conditions de travail des agents, la Fonction publique a plus que jamais besoin d’un syndicalisme fort et représentatif.
Porteuse d’un syndicalisme unitaire, d’action et de propositions, la FSU avec ses syndicats est un outil efficace pour donner un avenir à la Fonction publique et à ses personnels et une force considérable pour représenter les personnels à tous les niveaux, y défendre leurs métiers, leur carrière et porter leurs revendications.
La participation massive des personnels est un enjeu de démocratie sociale majeur. C’est pourquoi la FSU appelle tous les personnels qui en ont les moyens à déjouer les pièges en participant massivement au scrutin.