La mobilisation lycéenne et étudiante s’est développée ces derniers jours contre le projet gouvernemental de réforme des retraites.

La FSU 95 se réjouit de l’élargissement de l’opposition à ce projet à d’autres générations de la population de notre pays et en prend acte.

Des actes de violence ont eu lieu dans le Val d’Oise, notamment à Sarcelles et Argenteuil, à l’encontre de personnels de l’Éducation Nationale et d’agents territoriaux. Pour la FSU 95, ces actes ne sauraient être le fait de militants et de jeunes sincèrement impliqués dans les mouvements lycéens, et notre Fédération les condamne sans ambiguïté et assure les personnels concernés de sa solidarité. Nous appelons les médias et les autorités à ne pas tomber dans le piège de l’instrumentalisation de ces actes aux fins de dénigrer l’action citoyenne des jeunes des lycées, des IUT et des universités.

Les actes de violence commises par les Forces de l’Ordre sont tout aussi injustifiés. La FSU rappelle avec force que l’usage du droit d’expression et de manifestation s’applique aussi à la jeunesse, dont les cortèges doivent être pacifiquement encadrés et protégés par la police. L’opposition à la politique d’un gouvernement n’est en aucun cas assimilable à un délit ou à un danger potentiel pour l’ordre public. Là aussi, notre solidarité s’applique et s’appliquera envers les lycéens et étudiants victimes d’une répression quelle que soit sa nature.

J-Charles Fernandez
Secrétaire Départemental
FSU95