(Le SNUPDEN est le syndicat FSU des chefs d’établissement)
OUI A LA MOBILISATION LYCEENNE
MAIS PAS A N’IMPORTE QUEL PRIX
Alors que l’opposition au projet de réforme des retraites s’amplifie parmi la population
depuis quelques jours apparaissent des manifestations de lycéens à travers le pays.
Certes les jeunes et notamment les lycées seront touchés par ce projet s’il est
adopté et on doit légitimement respecter leur droit à manifester. Ce droit doit
toutefois s’exercer dans le respect des lois qui régissent la vie en société et
des règlements des EPLE.
Les personnels de direction seront à nouveau en première ligne et seuls face à cette
situation. Il paraît évident que chaque équipe est la mieux à même de décider de la
conduite à tenir en cette occasion pour maintenir les exigences afin de préserver
les biens et les personnes.
Ainsi les élèves doivent pouvoir s’organiser et débattre de façon responsable y
compris au sein de l’établissement. Il peut être utile que des adultes veillent au bon
déroulement de leurs débats et au respect de chacun. Pour le snU.pden FSU, il est
nécessaire de faire confiance aux jeunes qui refusent le projet de société qui leur est
proposé aujourd’hui par les décisions du Président de la République. Les élèves
doivent respecter les biens et les personnes au sein de leur établissement. Le
snU.pden FSU n’acceptera pas que des actes de violence soient perpétrés à
l’encontre des personnels et usagers des établissements ou des dégradations
commises au sein des établissements. Il apportera son soutien et son aide à tout
personnel le sollicitant.
Le snU.pden FSU invite les personnels de direction à décider de la fermeture de leur
établissement si la situation en dégénérant porte atteinte aux personnes et aux
biens placés sous leur autorité.
Le snU.pden FSU espère que les lycéens sauront faire preuve de civisme dans leur
participation aux mouvements sociaux à venir et invite les personnels de direction à
respecter leur souci de se faire entendre. Il demande également que les « leaders »
ne soient pas sanctionnés comme par le passé.
Bobigny, le 10 octobre 2010